Avec un slogan un peu provocateur, je désire sensibiliser le public au don d’organes puis l’inviter à se prononcer et se positionner ouvertement auprès de ses proches. Que cela soit clair, il ne s’agit pas de juger les motivations de chacun mais de faire en sorte que le choix des donneurs puisse être respecté. Même dans les pays les plus « avancés » en la matière, le taux de transplantation est particulièrement bas.
Après… c’est trop tard !
En effet, lorsqu’une famille est confrontée au départ prématuré et soudain d’un de ses membres, il est difficile de prendre la décision du don d’organes ou d’accepter le choix du défunt.
En se déclarant de manière anticipée, les candidats potentiels – c’est- à-dire nous tous – permettent de libérer les familles de cette décision difficile à prendre et de faire comprendre leurs motivations à leur entourage afin d’éviter des oppositions au moment de la transplantation.
La campagne «Après c’est trop tard», ponctuée de conférences et de présentations, a pour objectif de contribuer à sensibiliser le public et les médias à cette question vitale. À travers ma dernière aventure réussie, j’ai pu démontrer qu’il est possible d’être transplanté et de continuer à mener une vie intense, notamment ponctuée de défis sportifs. »